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♥ Cher Monsieur Semelles Rouges ... Part I ♥

 

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Paris le dimanche 10 février 2013,

Cher Monsieur Semelles Rouges,

J'ai tenté à deux reprises en moins d'un mois et demi de m'offrir une paire de vos souliers. Ceux pour lesquels, comme bon nombre de vos clientes, j'ai économisé un certain temps, avant d'oser franchir le pas de votre antre mondial : votre mythique boutique de la rue du Faubourg Saint Honoré. J'ai réitéré hier en poussant la porte de celle de la rue de Grenelle. En vain. Bouh. Shame on you. Monsieur Semelles Rouges.

Je me souviens précisément de la première fois sus-citée.

C'était le lundi 17 décembre dernier.

Quelques jours avant Noël, j'avais profité de me rendre à mon cours de danse classique du Conservatoire d'à côté pour vous visiter une première fois. Une visite que j'espérais magique. Puisqu'il s'agissait pour mes pieds d'essayer, enfin, l'une de vos créations à semelle rouge. Puisqu'il s'agissait enfin pour moi de m'offrir l'une de vos irrésistibles oeuvres.

Il faisait froid ce jour-là. Il pleuviotait. En plus. Et puis je n'étais pas la seule à vouloir m'offrir un joli cadeau sur lequel depuis quelques temps je bavais.

Mais n'importe quelle fashionista brave ces éléments de la nature, lorsqu'il s'agit de l'achat d'une paire de vos souliers. N'est ce pas, Monsieur Semelles Rouges ?

Arrivée devant la boutique de la Rue du Faubourg Saint Honoré à 18h environ ce soir de décembre dernier je constate donc, comme je m'y attendais, une file d'attente. 

Il fait froid. Il pleuviote. (Oui je me répète). On veut toutes une paire de semelles rouges au pied du sapin vert dans quelques jours.

On attend. 5 minutes. 10 minutes. 40 minutes. 

Je commence à m'impatienter pour ma part une fois terminé de savourer mon pain au chocolat-pistaches acheté quelques minutes plus tôt chez Ladurée. Oui, j'aime bien prendre un bon goûter, avant d'enfiler mes demi-pointes roses. Bref. La vache. Avec du recul je vous raconte pas comment je pense encore à la saveur de ce pain au chocolat qui m'a tant aidée à patienter dans le froid et sous la pluie quoi. Miam. Bref.

Je garde mon calme et réfrène mon impatience disons jusque 18h20. Les semelles rouges se méritent sûrement. En plus d'avoir économisé pour se les acheter. C'est ce que je me répète. Pour ne pas me décourager. Pour ne pas déchanter. De cette première fois avec vos semelles rouges à mes pieds.

Mais voilà. A 18h40 une dame vient nous annoncer, sur un ton qui m'a paru quelque peu habituel pour elle, 'Mesdames ce n'est plus la peine de faire la queue, nous fermons la boutique à 19h, revenez demain'. Genre. Elle aurait ajouter 'Et nah, c'est bien fait pour vous' que c'était pareil pour nos oreilles mouillées et refroidies et pour nos pieds chagrinés.

Revenez demain pour une paire de semelles rouges à 425 boules après 40 minutes d'attente dehors dans le froid et sous la pluie nan mais on rêve? Et on revient demain si on peut et si on veut d'abord! Pour ma part j'ai un train qui me conduira pour Noël à quelques heures de Paris le lendemain aux horreurs. Ces américaines ou japonaises qui se sont fait déposer en taxi devant le temple du soulier à la semelle colorée quelques dizaines de minutes auparavant elles vont raconter quoi à leurs copines quand elles vont leur annoncer être rentrées bredouilles de leur virée chez Louboutin avant de reprendre leur avion après un séjour de rêve dans la capitale française? Hein, Monsieur Semelles Rouges? Seriously? Naandé?

Savez-vous, Monsieur Semelles Rouges, que même mon pharmacien de quartier qui me connaît à peine m'ouvre sa porte à 20h01 pour une boîte de Doliprane à 2 euros 19, lui.

Savez-vous, Monsieur Semelles Rouges, que même chez Monsieur Erom* on ne fait pas la queue dehors et sous la pluie pour une paire de souliers 10 fois moins chère?  Comment cela, Erom*qui?

Savez-vous, Monsieur Semelles Rouges ce que c'est que d'économiser pour s'offrir pour la première fois de sa vie une paire de vos si désirés souliers et de rebrousser chemin sans même avoir pu poser la pointe dans votre boutique? Ahem...

La suite de mes tentatives d'appartenance au club trèèèèès fermé des semelles rouges au prochain épisode car disons que là suis quelque peu énervée. Mais je vais bien. Sans mes semelles rouges. Malgré ma seconde tentative d'achat d'hier. Ne vous en faîtes pas. Monsieur Semelles Rouges.

Bisous. Toussa

* le nom de ce fournisseur de chaussures a été volontairement légèrement modifié par l'auteure de la note pour éviter toute confusion avec toute marque existante.

11 commentaires

Commentaires

  • Ah dsl de ta mésaventure. Ce n'est pas la 1ère fois que je l'entends. De mon cote je me suis offerte une paire l'année dernière pour mon anniv et j'ai eu une toute autre expérience . J'ai attendu 5 min sous la pluie mais une hôtesse passait regulièremùent dehors proposer café/thé et petits gâteaux (il faisait froid aussi c'était en fevrier)
    J'espère que ta prochaine mésaventure sera plus fructueuse.

  • Je me suis rendue au printemps dernier dans la même boutique pour m'offrir, moi aussi, une paire d'escarpins, après avoir économisé et en avoir rêvé pendant des mois.
    Pas de queue mais un accueil lamentable.
    Et pas ma pointure en stock. Quasiment rien en stock d'ailleurs, pour un modèle complètement classique de chez eux ! Hallucinant.
    J'ai finalement commander ces précieuses sur leur eshop, que je visitais quasi quotidiennement... Les pointures étaient là aussi toutes SOLD OUT, et un jour, miraculeusement, seul un 37.5 était en stock, j'ai sauté sur l'occasion mais oui, on peut les appeler aisément "désirées"...

  • C'est rigolo, j'entend que des histoires comme ça sur le service de louboutin.
    Voilà encore une histoire qui me donne pas envie!!
    C'est bien, bientôt on ne va parler que de son service de mer... plutôt que de ses jolies chaussures.
    Franchement je leurs souhaite!

  • "le lendemain aux AURORES" et non pas "horreurs" ;-)
    Disons qu'on entend tellement de genre de mésaventures sur les boutiques aux semelles rouges que je me demande encore pourquoi certaines en rêvent,à moins que ça soit un trip maso (se faire maltraiter pour payer une blinde,porter des chaussures inconfortables,etc),bref ça m'échappe.

  • Hello S! J'espère que tu vas bien, mis à part cette petite déconvenue. Pourquoi tu ne vas pas à la boutique rue Jean-Jacques Rousseau??? Je passe devant tous les jours pour aller me promener avec mon baby aux Tuileries, et je suis même rentrée AVEC MA POUSSETTE pendant les soldes JUSTE POUR REGARDER... Il n'y a jamais personne dans la boutique et les vendeuses sont charmantes ;-)
    Sinon je te prête ma puce pour retourner rue Saint Honoré, car j'ai découvert qu'avec un bébé, on ne fait plus la queue nulle part... pas même à l'expo Hopper un dernier dimanche totalement saturé ;-)

  • @lily : le 'aux horreurs' c'est volontaire, t'inquiète :)

  • Aie. On lit trop souvent cette malheureuse expérience qui entache un peu la splendeur que nous évoque cette marque prestigieuse. Ne te décourage pas, la troisième sera la bonne (je croise les doigts).

  • Toute cette histoire (bien écrite) pour une histoire de semelles rouges ? Pas de doute, on est bien sur le site d'une femme ! :P
    - prof luther

  • ah pas cool, pas cool du tout je dis!! et comme tu le soulignes si bien, pour beaucoup moins cher, on ne nous ferait pas le quart de ça..mais que veux tu..
    en tout cas, grâce(à cause?) de ta mésaventure, je découvre que ladurée fait un pain au chocolat-pistaches, et crois moi, je le goute pas plus tard que ce week end!! ça doit être une de ces tueries gustatives!!!
    bisous

  • Mais c'est possible de confondre aurores et horreurs sinon ?

  • Jutad : c'est volontaire, tout va bien ;)

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