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  • Ametis Villa | Canggu, Bali


    La magie de collaborer avec des partenaires voyage en or c'est la possibilité de pousser les portes d'adresses absolument hors du commun. C'est ainsi qu'à l'issue d'un mois de voyage en Indonésie en septembre dernier j'ai eu l'énorme chance de bénéficier d'un séjour paradisiaque en villa et piscine privées et services personnalisés de luxe au boutique-hôtel Ametis Villa (membre du label de boutique-hôtels TemptingPlaces) à Canggu, Bali. Un pur rêve éveillé!

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    Je vous invite aujourd'hui à découvrir cette parenthèse design à l'élégance tropicale d'exception en vidéo (montage http://www.dgproductions.org). Partager cette divine escale inoubliable avec vous me fait vraiment plaisir à l'heure où l'on rêve tous de soleil, d'évasion et de détente absolue. Je suis ravie de ce format animé qui met tellement plus en valeur l'écrin balinais encore intime et traditionnel qu'est le boutique-hôtel Ametis Villa. J'espère vous procurer beaucoup de rêve et de sérénité en le visionnant! Je souhaite qu'il vous donne l'envie immédiate de réserver vos billets pour vos vacances de cet hiver ou pour plus tard! 

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  • Le pouvoir de dire STOP

    Jusqu'à il y a quelques mois je faisais partie de ces personnes qui acceptent tout sans broncher. Et puis un jour la cocotte minute a fini par exploser. Avec beaucoup beaucoup beaucoup de conséquences sur ma santé. C'est avec pas mal de recul que je vis maintenant cette très douloureuse période de ma vie comme une réelle opportunité. Une chance même. J'avoue me surprendre à être fière d'écrire cela aujourd'hui. Un vrai petit miracle pour celle qui, il y a quelques mois encore, était bloquée sans force aucune au pied d'une énooorme montagne sans être capable de faire le moindre tout petit pas pour un jour être à nouveau capable d'aller voir ce qui se trouve au-delà. Je vous laisse imaginer l'incompréhension, la solitude et la détresse de la nana qui vivait jusque-là à 3000 à l'heure entre deux avions et qui s'épuisait pour évacuer dans moult activités sportives au quotidien lorsqu'elle s'est retrouvée dans cette situation, littéralement vidée.

    J'en ai passé des journées au lit. A fuir le moindre rayon de soleil alors que j'étais une amoureuse de la vie. Sans force et tout juste capable de me faire à manger. Je me souviens de cette horrible période durant laquelle sortir faire mes courses relevait du parcours du combattant. Je me rappelle avoir pleuré assise par terre devant ma valise. Incapable de la remplir. Alors que j'en avais bouclé au moins cent. Avant. J'ai dû passer pour une chieuse débile foldingue alors que j'expliquais à des amis que pour moi aller les rejoindre à l'autre bout de Paris valable aussi en bas de chez moi représentait pour moi une expédition impossible. Comment leur dire que mon combat quotidien de m'extirper du lit me prenait toutes mes forces déjà? Je me suis sentie au bout de ma vie. Croyez-moi l'expression prend tout son sens quand on vit la situation. 

    Et puis le temps a fait son oeuvre. Mon entourage proche et des personnes extérieures m'ont aidée, tendu la main. C'est fou ce qu'une parole, une présence, un geste bienveillant, un livre offert, un lien vers un article peuvent provoquer des déclics. Redonner goût à la vie. Réaliser qu'on en fait toute une montagne. De cette foutue montagne. Qui peut se dresser de façon si insurmontable devant nous. 

    Un pas après l'autre j'ai progressivement réalisé que j'étais la première fautive dans ces épisodes de vie professionnelle tout autant que personnelle qui ont de façon insidieuse bousillé mon mental, donc mon corps. Au point de les réduire à plus grand chose. Trop gentille, introvertie (mon coach de carrière m'a fait passer le MBTI à ma demande récemment, une révélation!), bosseuse, impliquée, sensible (et non pas susceptible comme on me l'a trop souvent reproché - tellement facile!), résistante au stress et à la fatigue, perfectionniste, j'ai trop encaissé sans broncher. J'ai dit oui à tout sans rechigner. J'ai avalé un nombre incalculable de couleuvres. J'ai fini la course épuisée. Dans l'impossibilité totale d'évacuer, de digérer, de reprendre des forces. Presque de vivre.

     J'ai lentement dû prendre la décision vitale de dire STOP à ce qui me détruisait. Pour ce qui est de la souffrance au travail j'ai signé une clause de confidentialité pour des faits que j'ai dénoncés et touché de l'argent pour fermer ma gueule (pardon my vulgarité mais appelons un chat un chat hein!), il y a un an. J'ai perdu mon emploi, que j'aimais et pour lequel je me suis investie de longues années durant, et pour être honnête - et alors que je suis en outplacement depuis le mois de février - je suis incapable de parvenir à me projeter à nouveau au sein d'une équipe en entreprise dotée d'un fonctionnement classique. Mon intention est donc me créer mon job. Quant à ma vie personnelle j'ai décidé - enfin et il était temps - à 39 ans - de me fier à mon instinct. Un gros ménage s'est opéré de fait. J'en tire tellement de bénéfices. Je respire. Je revis. 

    Depuis que j'ai découvert ce succulent pouvoir de dire STOP je ne me bats plus contre ce qui me fait du mal. Je ne gaspille plus mon énergie pour lutter contre les comportements toxiques. Je n'accepte plus de me faire crier dessus. Ni de me faire manipuler. Encore moins de laisser qui que ce soit exercer toute forme d'emprise sur moi. Je ne me fatigue plus face à l'impolitesse et aux incivilités (véritable tour de force quand on vit à Paris! Personnellement je trouve que beaucoup de choses se sont dégradées ces quelques derniers mois...mais là n'est pas le sujet du jour...mais quand même mes voisins vont me rendre DINGUE, il faut impérativement que je déménage...sans quoi je risque de prendre la décision de quitter Paris alors que j'adore Paris). Je me fie à mes réactions. J'ai trouvé refuge dans l'action. Je n'attends rien de personne. Me voici plus indulgente avec moi. J'ai le pouvoir de changer ma vie. C'est à moi de me donner les moyens du sens que je veux lui donner.

    Le pouvoir de dire STOP c'est fabuleux. C'est un long cheminement progressif qui vaut cette souffrance terrible que l'on vit alors que l'on se voit au pied du mur. Je ne vous raconte pas comment je déborde d'énergie, de positivisme, de projets et de confiance en moi depuis que j'ai enfin accepté de croire en mon instinct. De cesser de subir et de m'en plaindre alors qu'il me suffisait de dire STOP. D'apprendre à me protéger. C'est une phase qui survient tardivement dans ma lente traversée du désert. Je m'en veux de ne pas avoir été capable d'ouvrir les yeux plus tôt. D'avoir trop attendu pour dire STOP. Mais je sais que je n'étais pas en mesure de le faire. Alors ma plus belle revanche c'est d'enfin accepter que j'ai tout à fait le droit d'être qui je suis. ET non je ne suis pas trop ci ou pas assez cela. Je suis moi. 

    J'ai encore un travail à faire sur deux points que j'ai clairement identifiés mais que je n'étais pas encore prête à affronter. J'ai hâte de m'y atteler avec un professionnel compétent, ma joie de vivre et mes fossettes jusque là!

    Je sais maintenant à quel point il est vital de demander, de réclamer et d'accepter de recevoir de l'aide en cas de coup dur. C'est en acceptant les mains tendues ou en les réclamant que j'ai été en mesure de relancer la machine. 

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